Festival Méditerranéen du Théâtre et du Livre pour la Jeunesse – 2012

Festival Méditerranéen du Théâtre et du Livre pour la Jeunesse – 2012

Troisième édition : Théâtre de Furiani du 10 mai au 5 juin 2012

3ème Festival Méditerranéen du Théâtre et du Livre pour la Jeunesse, dans le cadre du 5ème Prix des Jeunes Lecteurs de la Haute-Corse « Lire- Elire, Leghje – Eleghje » . Une initiative du : Département de la Haute-Corse, Bibliothèque Départementale de Prêt de la Haute-Corse. Programmation et Organisation TeatrEuropa de Corse

A l’initiative du Département, les enfants de Haute-Corse vivront des mois de mai et juin  théâtraux. En effet, 25 spectacles seront présentés aux  5000 élèves  des écoles maternelles et primaires qui ont déjà réservé. Les invités seront, d’une part,  deux spectacles italiens, dits en langues française et italienne, signés par deux des plus importantes compagnies de théâtre jeune public: le Teatro Gioco Vita de Piacenza (présent sur de nombreuses scènes françaises et internationales, après la Corse la compagnie partira au Canada ) qui présentera le spectacle LE VOYAGE D‘ATLANTA de Gianni Rodari avec les décors et les ombres de Lele Luzzati, et le Cà Luogo d’Arte de Reggio Emilia (qui travaille en coproduction avec le Théâtre National Jeune Public de Strasbourg) avec LES CONTES ITALIENS d’Italo Calvino ,  et d’autre part, la compagnie parisienne Sortie de Secours avec MOTORDU  inspiré du célèbre héros de Pef : Le Prince du Motordu. Ce sont deux compagnies corses qui auront le plaisir de les accueillir: le centre culturel U Svegliu Calvese avec HANSEL ET GRETEL des frères Grimm  (en français et en corse) et la compagnie TeatrEuropa de Corse avec ALADINU tiré des Mille et une nuits (en français, en corse et en italien). Le livre et les contes seront, à l’évidence, les principaux ingrédients du prochain Festival Méditerranéen du Théâtre et du Livre pour la Jeunesse, et, à travers eux, seront exaltés l’émotion, le rêve, le rire et l’imagination. Cette fête de la littérature et du théâtre vient récompenser les élèves qui auront participé au 5ème Prix des Jeunes Lecteurs de la Haute-Corse « Lire- Elire, Leghje – Eleghje », organisé par la Bibliothèque Départementale de Prêt de la Haute-Corse.  Les enfants ont lu, tout au long de l’année scolaire, les ouvrages sélectionnés et mis à disposition par la Bibliothèque, puis ils ont voté pour leurs ouvrages préférés, avec sérieux et rigueur. Et dans le droit fil de sa politique d’encouragement à la lecture, le Département de Haute-Corse offre des spectacles à tous ces jeunes (é)lecteurs! C’est l’association TeatrEuropa de Corse qui, pour la troisième année est chargée de la programmation et de l’organisation de la manifestation, unique en son genre. En 2011, ce sont 4300 enfants qui ont été accueillis au Théâtre de Furiani et dans la Salle Natale Luciani de Corte. En 2012, ils seront plus de 5000, à rire, pleurer, rêver, crier, s’enthousiasmer et applaudir tous les acteurs, qui se demanderont parfois, si le spectacle n’est pas dans la salle !

  • Jeudi 10 et vendredi 11 mai à 10h et 14h

Les voyages d’Atalante – Une jeune fille dans la Grèce des dieux et des héros

D’après le texte de Gianni Rodari. D’après les dessins di Lele Luzzati

Avec: Alessandro Ferrara, Tiziano Ferrari, Laura Zeolla

Dramaturgie Giovanni Covini traduction française Isabelle Detrez

Mise en scène Anusc Castiglioni

Silhouettes Federica Ferrari, Nicoletta Garioni

Musiques Alessandro Nidi costumes Giulia Bonaldi

Lumières et son Davide Rigodanza

Réalisation des décors et matériaux de scène Anna Adorno, Sergio Bernasani, Tania Fedeli, Massimo Zanelli

Coproduction Teatro Gioco Vita – Teatro Stabile di Innovazione Emilia Romagna Teatro Fondazione

“Mais enfin, qui suis-je vraiment?”. La question accompagne Atalante pen­dant ses voyages et pendant sa croissance. Abandonnée dans la forêt à sa naissance parce que de sexe féminin, elle est tout d’abord élevée par une ourse puis par la déesse Diane qui fait d’elle une chasseresse habile et re­doutable. Diane lui révèle “Tu es une fille et c’est parce que tes parents voulaient un garçon que tu es ici”. Atalante ressent dans son for intérieur un sentiment de rage jusqu’alors inconnu. Le désir de vengeance la pousse à défier les plus grands héros grecs à la chasse au sanglier qui dévaste le royaume de Calydon. Atalante est infatigable, la plus rapide, la plus tenace. Elle tue le sanglier suscitant l’admiration des hommes, malheureusement elle ne dé­couvre son amour pour le jeune Méléagre que quand, victime d’un sortilège, celui-ci meurt. Atalante ne s’est pas arrêtée à temps: la colère fait courir, mais ne mène pas loin. Elle part avec les Argonautes à la recherche de la Toison d’or, elle sent qu’elle appartient, finalement, à une sorte de famille ou tout au moins qu’elle est acceptée. Elle comprend qu’elle doit vivre dans un monde fait de nuances où le bien et le mal, la loyauté et la tromperie sont des traits pré­sents en chacun de nous. Atalante retrouve enfin la tendresse de son père qui la reconnait et lui demande pardon. “L’homme qui me battra à la course sera mon époux”… Après avoir vaincu de nombreux héros, lors de la course avec Milanion, Atalante trouve une réponse à sa question et ralentit. La scène évoque de façon abstraite, la Grèce des mythes avec ses innombra­bles palais, ses forêts et sa flotte de navires. Les trois acteurs nous racontent l’histoire à travers les ombres et leur présence sur scène représente à chaque fois, un personnage différent. Avec ce spectacle, Teatro Gioco Vita veut rendre hommage à Gianni Rodari, dont on célèbre, en 2010, le trentenaire de la mort, et à Lele Luzzati, son ami et maitre avec lequel il a fait ses premiers voyages dans le monde mythique des ombres.

  • lundi 14 et mardi 15 juin à 10h et 14h

Hansel è Gretel – A strega di l’Argentella contru à Lady Gagà

Fable théâtrale d’Orlando Forioso , à partir du conte des frères Grimm et de Giovan Battista Basile.

Avec: Antony Agostini , Vanina Benisty,  Roselyne Filippini, Marie-Paule Franceschetti, Maryline Leonetti, Jacky Quilichini,

Costumes Emilio Ortu Lieto

Mise en scène Orlando Forioso

Une production U SVEGLIU CALVESE

Spectacle jeune public en français, corse et italien

Grigno, grigno, grignoton, | Qui grignote ma maison ?  Nous! Nous tous, allons grignoter la maison en chocolat, la maison de massepain et de bonbons, sans plus nous préoccuper de dents cariées ou de coliques ! Le conte de Hansel et Gretel est le conte des tentations, celui de la confiance, de la nourriture et de la chance, mais c’est en même temps le conte de la peur, des sorcières, des métamorphoses et des imbroglios. Notre spectacle va pourtant un peu plus loin que l’histoire,  telle que nous la connaissons. Qu’arrive-t-il si Hansel et Gretel ne trouvent pas tout de suite la maison de la sorcière ?  Dans cette forêt, ne passe-t-il jamais personne ? Quand ils finissent par mettre la sorcière dans le four, les deux enfants trouvent-ils le chemin de la maison ? Et sinon, que font-ils ? Viellissent-ils?Notre spectacle répond à toutes ces questions. Hansel et Gretel ne retrouvent pas le chemin de la maison, mais ils grandissent, et ils deviennent même très méchants : ils ont pris goût à duper les sorcières ! Toutes celles qui vivaient dans la forêt ont fini dans le four. Toutes ? Non! Il en reste une, la dernière, la sorcière Argentella, qui est corse et maligne. Entre les deux ex-enfants, aujourd’hui devenus vieux, et la terrible Argentella, cuisinière raffinée, c’est la guerre jusqu’au dernier bonbon. Pauvre méchante Argentella ! Elle est bien mal lotie : avec Hansel et Gretel, elle est tombée sur un os, et il s’avère très difficile de les mettre dans le four. Pendant ce temps, une troupe de cinéma arrive dans la forêt pour tourner le dernier vidéo-clip de Lady Gaga! Lady Gaga???? Oui, elle-même, en personne, avec ses tenues extravagantes, à la pointe de la mode. Au début, Hansel et Gretel la prennent pour une nouvelle sorcière, tandis que notre Argentella la prend pour une gentille fée. Entre un quiproquo et l’autre, le combat final entre Lady Gaga et Aergentella se règle devant les fourneaux. Laquelle d’entre elles gagnera ? Laquelle a préparé le meilleur gâteau? Le jury sera composé d’Hansel et Gretel, et…Ah, non! N’essayez pas d’en savoir plus! Venez plutôt au théâtre et vous goûterez la nouvelle version du conte des frères Grimm. Bon appétit !

  • lundi 21 , mardi 22 , jeudi 24
  • vendredi 25, mardi 29 mai – à 10h et 14h

ALADINU – Mille è una notte

Fable théâtrale d’Orlando Forioso, à partir du recueil de contes Les Mille et une nuits

Avec : Jean-Louis Graziani, Roselyne Filippini, Vanina Benisty, Michele Danubio, Loich Soleil, Lauriane Goyet.

Costumes Emilio Ortu Lieto

Décors  Jérôme Casalonga

Mise en scène Orlando Forioso

Une production TeatrEuropa de Corse

Spectacle jeune public en français, corse et italien

TeatrEuropa poursuit la réalisation de son projet, avec l’offre, chaque année, d’une production théâtrale de qualité conçue et étudiée pour le jeune public, dans un cadre plurilingue, où le corse dialogue sur la scène avec le français et l’italien, ou avec d’autres langues régionales comme le napolitain. Aladin est un très célèbre récit, enchâssé dans ce monument de la culture arabe que sont les Contes des Mille et Une Nuits. Le voilà qui arrive désormais, au théâtre, et devient une fable théâtrale dans laquelle un jeune garçon corse, agile et malin, doit se débrouiller avec des magiciens très cruels, de grands sorciers, avec des anneaux magiques qui aident à échapper aux pièges et avec la fameuse lampe de laquelle jaillit un génie… Génie? Pas tout à fait ! Le temps qu’il a passé dans la lampe a transformé ce roi de la magie, en un personnage confus et oublieux. Que de problèmes par sa faute, entre tapis et hommes qui volent, trésors et joyaux, sourires et fous rires. Par chance, Aladin peut compter sur son amie Jasmine qui va l’aider à se libérer du méchant et perfide Jafar, le vizir. Eh! Vous, les enfants : préparez-vous à voler sur le tapis magique de l’imagination.Un jeune homme, pauvre et sans ressources, Aladin est pris comme disciple par un maître qui dispose de pouvoirs magiques. Au terme d’un long voyage, ce maître enchanteur lui demande d’aller chercher une lampe, en lui confiant pour cela un objet magique mineur. Mais Aladin préfère conserver la lampe pour lui-même : le maître l’abandonne alors dans les ténèbres de la grotte où gisait la lampe, et part. Mais la lampe est hantée par un grand génie …

  • jeudi 31 mai  à 10h et vendredi 1 juin à 10h et 14h

LES CONTES ITALIENS
Texte: Marina Allegri
mis en scène: Maurizio Bercini 
Avec: Francesca Bizzarri e Dario Eduardo De Falco

Technicien: Donatello Galloni – decors Maurizio Bercini e Donatello Galloni 

Costruite nei laboratori di Cà Luogo d’Arte – peintre de decor: Patrizio Dall’Argine.

Costumes: Patrizia Caggiati – musiques Paolo Codognola  – organisation événementiel: Alberto Branca  

production Cà Luogo D’arte di Reggio Emilia – Italie-

Spectacle en français et italien

« Les contes sont vrais – écrivait Italo Calvino –  tous ensemble ils sont le catalogue des destins qu’on peut donner à un homme et à une femme, surtout pour cette partie de vie qui justement est la construction du destin : depuis la naissance, qui a souvent elle-même un augure et une condamnation, jusqu’à l’éloignement de la famille, aux épreuves pour devenir adulte pour se confirmer comme être humain ». 
Il est important de se nourrir et d’être nourri de contes. 
Interrompre, même si c’est seulement pour peu de temps, le clair-obscur de la réalité, pour se glisser dans un bois ou dans un palais enchanté, en voyant les vies de chacun enlevées d’amours enchantées ou bouleversées de terribles magies, mises à l’épreuve de chemins hérissés d’obstacles, vers des bonheurs prisonnièrs d’un enchantement, en savourant « l’infinie possibilité de métamorphose de tout ce qui existe »… Ainsi même dans les vies des peuples, qui semblent fixes et immuables, tout devient possible : des rois justes se révèlent persécuteurs, châteaux couverts d’épines se réveillent à une nouvelle vie, les pauvres deviennent riches, les injustes sont punis… Contes, justement…  Dans ce spectacle nous avons choisi de raconter les contes populaires italiens, contes réunis avec minutie du nord au sud, apparemment ils sont tous pareils, mais ils ont absorbé l’écho lointain de l’âme de peuple italien conteur, les odeurs du bois et de la mer, les accents de dialectes désormais perdus, le parfum de pauvreté et de différents plats, en maintenant la passion et l’espoir qu’on exprimait en « racontant les fables ». 
Deux « conteur d’italianité » racontent et jouent dans un décor d’une Italie en miniature, qui, comme un grand jeu de flipper, s’éclaire au hasard sur une région ou une ville. 
Les contes italiens sont très semblables les uns aux autres, dans les passages obligés pour arriver à la solution, dans les raisons qui changent simplement de « genre », dans les morales de fin. 
En effet, grâce au petit et grand « art italien », les deux conteurs peuvent organiser les contes, les valoriser et les unir avec le subtil fil de l’histoire du peuple qui transmet la couleur de ses lieux, ses fatigues, ses espoirs, son contenu.  

  • lundi 4 et mardi 5 juin à 10h et 14h

MOTORDU

Une adaptation des deux ouvrages de Pef « Motordu et le fantôme du chapeau » et « Motordu a pâle au ventre »- Edition Gallimard – jeunesse. Cette année, le Prince de Motordu fête ses 30 ans !

Avec: Carine Cetillion ou Viviane Fougereux , Bruno Denecker , Patrick Alaguerateguy

Régie générale création lumière et son : Stéphane Pottier

Décors : Bruno Denecker assisté de : Marie Christine Wojciechowski

Costumes : Olga Papp et Bruno Denecker sur une idée de Virgil Venak

mise en scène  Bruno Denecker

coproduction Sortie de Secours et Remora prod.

Une nuit, le Prince de Motordu et sa Princesse Dézécolle sont réveillés. Blottis sous leur chouette, ils sont pétrifiés à l’audition de poux dans le mur. Le Prince se lève tout de blême et enfile sa rose de chambre. Muni de son chaton, il part dans les couloirs du chapeau ou il rencontre dans le grenier un fantôme, qui n’est autre que son ancêtre descendant du grand arbre génialogique,  le Chevalier de la Motte Ordure, mort empoissonné… Le Prince, la Princesse et leurs deux enfants, Nid de Koala et Marie-Parlotte sont très heureux d’avoir dans le chapeau, un ancêtre aussi important. Malheureusement, Le Prince a pâle au ventre, c’est lapin dix huîtres et on doit l’emmener sur un lit à poulette… Il y a 30 ans, Pef (Pierre Ferrier) créait le Prince de Motordu à partir de la déformation des mots dont les jeunes enfants sont si naturellement les auteurs. Pef dessine et relate l’univers des petits. Ceux-ci adorent et lui font confiance. Ils sont transportés dans ce monde de couleurs, de joie et de sympathique folie… Pef a publié près de 200 ouvrages en tant qu’auteur et dessinateur. Il a également illustré les disques pour enfants d’Anne Sylvestre et de Pierre Chêne. Les deux ouvrages, « Motordu et le fantôme du Chapeau » et « Motordu a pâle au ventre » ont été publiés en 1999 aux éditions Gallimard.

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