Mille è una notte : Aladinu !
Fable théâtrale d’Orlando Forioso, à partir du conte des Les Mille et une nuits
Création : Théâtre de Furiani 21 mai 2012
Avec :
Aladin Loich Soleilhavoup
Génie Jean-Louis Graziani
Maman d’ Aladin Roselyne Filippini
Jasmine Vanina Benisty
Jafar le vizir Michele Danubio
Shéhérazade Lauriane Goyet
Costumes Emilio Ortu Lieto
Décors – Éventails Jérôme Casalonga
Mise en scène Orlando Forioso
Une production TeatrEuropa de Corse
Spectacle jeune public en français, corse et italien
TeatrEuropa poursuit la réalisation de son projet, avec l’offre, chaque année, d’une production théâtrale de qualité conçue et étudiée pour le jeune public, dans un cadre plurilingue, où le corse dialogue sur la scène avec le français et l’italien, ou avec d’autres langues régionales comme le napolitain. Aladin est un très célèbre récit, enchâssé dans ce monument de la culture arabe que sont les Contes des Mille et Une Nuits. Un jeune homme, pauvre et sans ressources, Aladin est pris comme disciple par un maître qui dispose de pouvoirs magiques. Au terme d’un long voyage, ce maître enchanteur lui demande d’aller chercher une lampe, en lui confiant pour cela un objet magique mineur. Mais Aladin préfère conserver la lampe pour lui-même : le maître l’abandonne alors dans les ténèbres de la grotte où gisait la lampe, et part. Mais la lampe est hantée par un grand génie …Dans sa variante populaire, Aladdin parvient à maîtriser les pouvoirs de la lampe et devient ainsi riche et puissant ainsi que d’obtenir la main de la fille du roi. Mais son méchant maître tente alors de récupérer la lampe, notamment en exploitant l’ignorance de la femme d’Aladdin, qui cède la lampe pour des babioles, ou, plus tard, en poussant Aladin par son intermédiaire à profaner un œuf de Rokh, provoquant la fureur de ce colossal oiseau mythique, qui s’avère être le maître véritable de la lampe. Aladdin doit alors de nouveau faire preuve de ses capacités à récupérer ou conserver la lampe, et finalement triompher.Il existe néanmoins deux variantes, comme Le Chandelier aux sept derviches, où Aladdin ne parvient pas à maîtriser la lampe. Après une nouvelle tentative pour tromper encore son maître, pourtant bon, il est puni de sa bêtise et de son ingratitude en perdant tout. La deuxième variante c’est la notre, vient-la découvrir au théâtre. Un jeune garçon corse, agile et malin, doit se débrouiller avec des magiciens très cruels, de grands sorciers, avec des anneaux magiques qui aident à échapper aux pièges et avec la fameuse lampe de laquelle jaillit un génie… Génie? Pas tout à fait ! Le temps qu’il a passé dans la lampe a transformé ce roi de la magie, en un personnage confus et oublieux. Que de problèmes par sa faute, entre tapis et hommes qui volent, trésors et joyaux, sourires et fous rires. Par chance, Aladin peut compter sur son amie Jasmine qui va l’aider à se libérer du méchant et perfide Jafar, le vizir. Eh! Vous, les enfants : préparez-vous à voler sur le tapis magique de l’imagination.