Don Quichotte è Sancciu Pansa – version courte
Rêves, illusions et maladies nées des livres et du plaisir de voyager et de créer à l’occasion du 400ème anniversaire de la mort de Miguel De Cervantès 1616/2016
Livret d’Orlando Forioso d’après Miguel De Cervantès.
Création : Mardi 26 septembre 2017, Ajaccio – Espace Diamant
Avec : Christian Ruspini (Don Quichotte) – Henri Olmeta (Sancciu Pansa)
Thomas Bronzini, Roselyne Filippini , Marie-Paule Franceschetti.
Musiques et chansons de la tradition espagnole
Décor : Franco Bonetti
Vidéo : GB Prod et Intervista prod
Costumes : Capricci di Carnevale Sartoria di Livorno
Photos : Silvio Siciliano
Mise en scène : Orlando Forioso
Une production TeatrEuropa, en collaboration avec le Théâtre de Bastia
2016 a été l’année du 400ème anniversaire de la mort de Cervantès et Shakespeare. TeatrEuropa a anticipé cet événement, en portant, le 18 décembre 2015, sur la scène du Théâtre Municipal de Bastia un grand spectacle, qui a réuni près d’une centaine d’artistes et de techniciens. Mais sur un plan artistique, il est nécessaire que l’esprit de Cervantès ainsi que les talents artistiques corses qui le servent face le tour de l’île. C’est pour cette raison que naît un nouveau spectacle.
Nous avons cependant, gardé trace du “grand” spectacle, à travers les images réalisées durant sa création, ou précédemment dans des espaces du théâtre de Bastia, traces que l’on retrouvera dans cette nouvelle version, qui sera présenté à Ajaccio, le 26 septembre à 20h30, à l’Espace Diamant. Notre binôme, dans une nouvelle écriture, parcourra à nouveau les étapes “théâtrales” de la grande œuvre de Cervantès. A la base, toujours la même idée: celle de deux hommes hors de leur temps, incapables de vivre dans un présent qu’ils trouvent vulgaire, distrait, pessimiste, et sans l’ombre d’un rêve, d’un idéal. Dans son français littéraire, Don Quichotte poursuit son rêve d’une nouvelle ère où l’éthique et la morale seraient les fondements de l’être; dans son corse populaire Sancho suit le rêve. Livres, livres, livres: tel pourrait être le sous-titre de ce spectacle. On ne fait qu’y parler de livres, de théâtre, d’art, de beauté, comme délivrance culturelle.
Qu’en sera-t-il de ces deux désespérés? De ces deux SDF de la culture? Qu’adviendra-t-il de nous?
