Vita, Splindore è morte di Grossu Minutu, Rè di Corsica.

Vita, Splindore è morte di Grossu Minutu, Rè di Corsica.

Comédie d’Orlando Forioso et Pierre Bertoni, librement inspiré des réparties populaires du tragulinu corsu et de celles écrites par Felice Matteo Marchi , par Nicolas Carlotti, et autres. Inspiré aussi des nouvelles “Bertoldo, Bertoldino e Cacasenno” de Giulio Cesare Croce, et d’autres aventures du théâtre populaire méditerranéen.

Musique et chansons de Jean-Claude Acquaviva

Création : Théâtre de Bastia 22 décembre 2011

Avec : Francois Berlenghi, Guy Cimino, Letizia Damiani, Michele Danubio, Roselyne Filippini, Marie Paul Franceschetti, Marie Ange Geronimi, Jean-Louis Graziani, Jean Pierre Guidicelli, Maryline Leonetti, Anne Malaspina, Henri Olmeta, Pierre Pasqualini, Jacky Quilichini, Michèle Sammarcelli, Francesco Viglietti.                  

Les Chœur  de l’association  « Ci Campemu » : Antoine Agostini, Franck Bertilorenzi, François Beveraggi, Bernard Boss, Julia De Marco, Odile Fombelle, Anaïs Gaggeri, Bernadette Giannecchini, Stéphane Giannecchini, Pascale Landolfini, Antoine Mac Daniel, Charlotte Mattei, Brigitte Olmeta, Jeanne Quilici, Aline Ramuz, Agnès Soldati, Véronique Vitali

La Compagnie des Mines de Rien: Loïc Sekli, Natacha Mathieu et Estelle Sekli

Les enfants: Matteu Agostini, Nicolas Bragoni, Iris Leonetti, Angélique Lopez, Leria Maria Luciani, Tumasgiu Olmeta, Tom Petrotti, Célia Pierinelli, Alexandre Planes, Maria Romanacce, Alba Silvagnoli, Leïla Silvagnoli, Doria Lucia Stefanini, Estelle Stafanini.

Les musiciens : Antony Agostini, piano – Elena Filippi, violon – Jacques Nobili, trombone – Ceccè Guironnet, clarinette.

Mise en scène: Orlando Forioso

Une production TeatrEuropa en collaboration avec l’association “Grossu Minutu” de Perelli. Avec le soutien de la Collectivité Territorial de Corse.

Vita, Splindore è morte di GROSSU MINUTU Rè di Corsica

Il parcourt la Corse depuis plus de 300 ans, mais qui peut se vanter de l’avoir rencontré, ou de le connaître? Et pourtant, chacun d’entre nous a entendu parler de Grossu Minutu! Ses histoires, ses faits et gestes, ses plaisanteries, ses traits d’humour sont la clé de voûte de la mémoire collective des corses. Au cours des siècles, sa « geste » a enrichi livres et discours. Mais de qui parle-t’on? D’un héros populaire de légende ou d’un personnage qui a réellement existé? On raconte que Grossu Minutu, de son vrai nom Pietro Giovanni, serait né à Perelli d’Alisgiani, en Castagniccia, en 1715. Il vécut donc à l’époque de Pascal Paoli. Orphelin de père à la naissance, et de mère à l’âge de douze ans, de santé fragile, et sans doute aussi, sans patrimoine suffisant pour devenir cultivateur, il exerça toute sa vie le métier de marchand ambulant, et parcourut ainsi une bonne partie de la Corse. Et le voici, aujourd’hui, transporté sur la scène du Théâtre de Bastia avec plus de cinquante acteurs, musiciens , choristes, enfants, acrobates… : de 1715 à nos jours, il va donc parcourir 300 ans de l’Histoire de Corse, dans un tourbillon de musiques et de chants avec la présence sur scène de quatre musiciens qui accompagnent la chanteuse Michèle Sammarcelli (A Zingara), la soprano Maryline Leonetti (Donna Cannone), le chœur de l’association Ci Campemu et le chanteur italien Francesco Viglietti qui, en compagnie de l’acteur italien Michele Danubio, illustreront la présence séculaire sur l’île, de Les Italiens – I Lucchesi . Grossu Minutu enfant (Tom Petrotti), puis adulte (Pierre Pasqualini), vieillit (Guy Cimino), comme une personne ordinaire, mais autour de lui, le temps passe beaucoup plus vite, et c’est ainsi que au cours de ses pérégrinations avec son âne Timpurale (Henri Olmeta) – chì ha u materiale – et avec la poule Lillina (Roselyne Filippini), il rencontre aussi bien Théodore de Neuhoff  (Marie-Ange Geronimi), que Pascal Paoli (Marie-Ange Geronimi). Il assiste à la naissance de la Nation et à l’arrivé des armées françaises, représentées par Le Général (Jean-Louis Graziani), puis il croise Napoléon enfant (Tumasgiu Olmeta), les politiques de la République comme Fanfan (François Berlinghi) – chì face ponti senza fiumi – , les prêtres (Jean-Pierre Guidicelli) qui font ériger des statues de Jeanne d’Arc, d’Anciens Combattants centenaires (Jacky Quilichini), les Préfets qui veulent les décorer (Marie-Ange Geronimi) et enfin, les femmes : la mère (Marie-Paule Franceschetti), le premier amour (Anne Malaspina) et Cardellina, sa femme (Letizia Damiani). Ses aventures se poursuivent jusqu’à nos jours. « Vie, splendeur et mort de Grossu Minutu »: tel est le titre de cette comédie presque musicale, comique et fantastique, où le petit homme nomade, avec son humour et son désenchantement, son désir de communauté et de famille, devient la métaphore de toute une île. Cette version théâtrale sera enrichie des apports d’autres frères méditerranéens, tels que l’italien Bertoldo, le siculo-arabe Giufà, le turc Nasrédine Hodja, ou d’autres encore…Ils partageront avec le héros corse la dimension internationale du spectacle populaire, point de départ, et non d’arrivée, d’un Théâtre dans la Méditerranée. Guidés par la folie organisée d’Orlando Forioso, une nouvelle troupe composée de comédiens, musiciens, et chanteurs et acrobates, investira jeudi 22 décembre à 20h30 le Théâtre de Bastia  pour raconter, dans l’allégresse, les fragments de vie d’hommes et femmes, héros du quotidien, face à l’Histoire. Unie au personnel du Théâtre et de la Mairie de Bastia, la troupe de TeatrEuropa, qui produit le spectacle en collaboration avec l’associu Grossu Minutu,  souhaite un joyeux Noël et adresse ses meilleurs vœux de Pace è Salute à tous les amoureux du Théâtre.

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