Napulione a Sant’Elena | Un Empreur au bout du monde
Quatrième épisode théâtral du projet d’Orlando Forioso « Les Bonaparte, une famille corse ». Conseiller scientifique Jean-Marc Olivesi
Création le 11 juin 2015, dans le Jardin de la Maison Bonaparte à Ajaccio, dans le cadre des «Rendez-Vous Napoléoniens 2015» de la Ville d’Ajaccio.
Avec
Napoléon Bonaparte – Jean-Marie Orsini
François Antommarchi – Thomas Bronzini
Betsy Belcombe – Iris Leonetti
Letizia Ramolino Bonaparte – Marie-Paule Franceschetti
Musique Wolfgang Amadeus Mozart
Costumes René-Marie Acquaviva
Photos Silvio Siciliano
Graphic : Enrico Anzuini
Mise en scène Orlando Forioso
Une production TeatrEuropa de Corse. En co-production avec la Ville d’Ajaccio, la Maison Bonaparte – Ajaccio, le SCN Malmaison – Paris.Avec le soutien de la Collectivité de Corse
Ile de Sainte Hélène – Longwood – 1820
« Les Bonaparte : une famille corse ». Encore ? Bien sûr ! Avec ce quatrième épisode le public disposera de plus de cinq heures de récit sur une famille corse, et quelle famille !
UN EMPEREUR AU BOUT DU MONDE, ou le dernier acte de l’épopée de Napoléon, devient, dans le projet, un moment crucial : pour la première fois, nous découvrirons Napoléon sur scène. Ce ne sera certes pas, le garçon parti de la rue Malerba, ni le grand soldat, ni le stratège, pas plus que l’exilé de l’île d’Elbe, encore plein d’espérance ! Dans les eaux froides de l’Océan Atlantique du Sud, c’est encore une île qui marque le destin de Napoléon : après la Corse, l’Elbe, et enfin Sainte Hélène. Une prison hors des routes connues, et gardée à vue par des navires anglais.
Napoléon fait encore peur à tous, sauf au nouveau médecin corse qui vient de débarquer, François Charles Antommarchi, et à une petite anglaise, Betsy Belcombe.
La rencontre entre Antommarchi et Napoléon est un duel subtil. A travers le dialogue entre le médecin corse, envoyé par la famille impériale et l’empereur, nous prenons connaissance de la situation vécue à Longwood (la résistance opposée au gouverneur Low, la cour française, les malheurs et les malaises…), mais nous voyons aussi, et surtout, la Corse de Napoléon.
Les souvenirs prennent le dessus et la mélancolie se révèlera être le mal véritable qui l’emportera.
Sur l’île, outre la petite cour de l’empereur, il y a les anglais, et parmi eux, la famille Belcome, père, mère et fille : Betsy. L’impertinence, la vivacité, de cette enfant provoquent une telle amitié de la part de Napoléon, qu’il en conçoit une véritable inquiétude pour son avenir. Il profite des moments qu’ils passent ensemble, pour lui raconter sa version de l’histoire et du monde.
Mais une enfant reste une enfant, et donc le langage et l’histoire deviennent ici, conte et mémoire. Enfin, l’empereur partage avec elle le lien le plus étroit qu’il entretient avec l’île, à travers l’évocation de sa mère.